Arrêt de travail, congé de maladie, période d'invalidité avec couverture d'assurance
Un arrêt de travail consiste en une période de retrait du travail, motivée par une maladie physique, un trouble psychologique, ou un épuisement professionnel (souvent appelé burn-out). Habituellement, la durée d'un tel répit, d'un tel "congé de maladie" est de quelques jours à quelques semaines. Toutefois, des situations plus sérieuses entraînent des périodes d'arrêt de travail s'échelonnant sur quelques mois et, occasionnellement, sur quelques années.
Afin de suppléer la perte de revenus, la personne concernée bénéficie normalement d'une couverture en assurance-invalidité, dépendamment du type d'événement. L'assureur peut être la CSST si c'est un accident de travail, la SAAQ en cas d'accident d'auto, un assureur privé (pour une majorité des cas).
Les facteurs à la source d'un arrêt de travail sont multiples. Il y a bien sûr les facteurs spécifiquement médicaux (maladie chronique, maladie grave, blessures, etc) faisant que le congé de maladie s'impose comme évidence. On pense aussi aux facteurs propres à l'environnement du travail (milieu ambiant néfaste, rythme de production trop stressant, trop demandant, problème de gestion, relations de travail malsaines, harcèlement, etc.) et les facteurs propres à l'individu qui montre une vulnérabilité psychologique. Parfois, une épreuve majeure dans la vie personnelle entraîne des difficultés à fonctionner au travail, par exemple, une séparation, un deuil, l'accompagnement d'un parent en perte d'autonomie. D'autres fois, c'est un malaise intérieur qui explose et qui empêche la personne de fonctionner, ceci se manifestant sous forme d'épuisement, d'anxiété, d'irritabilité ou de dépression.
La majorité des gens pensent souvent à prendre un arrêt de travail à la suite de plusieurs hésitations bien compréhensibles. On a tenté de fonctionner malgré tout, mais le problème persiste. Le sentiment d'être dans une impasse devient quotidien. On se sent bien sûr responsable et on ne voudrait pas laisser nos collègues, nos clients ou notre employeur en fâcheuse position.
Une réaction fréquente à cette étape est la peur d'être mal perçu, surtout si le motif à la base du congé de maladie est de nature psychologique. Il existe encore bien des préjugés sur cette question. La personne craint ici d'être perçue comme faible, profiteuse ou inadéquate.
Il y a lieu en effet de se poser des questions avant de demander un arrêt de travail. Suis-je physiquement et psychologiquement apte à travailler? Puis-je régler tel problème avec mes propres ressources ou en parlant aux bonnes personnes? Est-ce que je peux proposer et trouver des solutions concernant ce problème? Puis-je assumer mes difficultés personnelles par moi-même ou en cherchant du support dans mon réseau? Est-ce que j'ai suffisamment d'énergie ou de concentration pour assumer honnêtement mes fonctions? Est-ce que mes difficultés son temporaires ou est-il prévisible que je sois affecté à plus long terme?
Il ne s'agit pas ici de demander un congé pour des raisons futiles ou des difficultés passagères. Car un congé maladie n'est bien sûr pas une période de vacances. À l'inverse, il peut être malsain de se laisser mariner dans un état précaire sans réagir. Si le déni permet de tenir le coup, à long terme, il peut empirer la situation. Le dicton "Reculer pour mieux sauter" peut ici trouver son sens.
Il est alors normal d'envisager un congé de maladie devant la constatation d'une détérioration physique ou psychologique importante sur laquelle vous n'avez pas ou peu de contrôle et qui nuit sérieusement à votre fonctionnement au travail. C'est avec le médecin que vous pourrez vérifier la possibilité d'un arrêt de travail car c'est lui qui pose le premier diagnostic et qui complète les déclarations à l'intention de l'employeur et de l'assureur
Les gens consultent alors un psychologue dans l'idée de faire le point. La démarche de thérapie visera ici plusieurs objectifs : comprendre, gérer et diminuer les symptômes incapacitants; se permettre de prendre du repos; trouver des stratégies pour refaire ses forces et réorganiser son quotidien; identifier l'origine des problèmes en soi-même et/ou dans l'environnement; comprendre la résonance de ces problèmes dans l'histoire personnelle; puis, l'esprit plus clair, trouver des solutions qui faciliteront le processus de retour au travail.
Liste des professionnels traitant cette problématique:
(12 professionels)
Psychologues
- Aurélie Butzig, Master 2 - Psychologie clinique, psychothérapie et psychopathologie
- Nicole Cartier, Ph. D. Psychologue
- Chantal Gagné, M. Ps. Psychologue
- Ivan Rodrigo Gonzalez Loyola, Psychologue
- Carine Hindié, M. Ps Psychologue
- Jean-Sébastien Hogue, Psy.D./Psychologue
- Jérôme Lapalme, psychologue
- Mariano Ruiz, Psychologue, Psychanalyste
- Martine Zajac, M. Ps Psychologue- pédopsychologue
Psychothérapeutes
- Monique Doré, M.S.S. Travailleuse sociale, Thérapeute Conjugale et Familiale/Psychothérapeute, Membre de l'Ordre des Travailleurs Sociaux et des Thérapeutes Conjugaux et Familiaux du Québec (OTSTCFQ) Permis de l'Ordre des psychologues du Québec:numéro:60007-12
- Vera Heller, Ph.D. Thérapies expressives/ Travailleuse sociale, psychothérapeute/ Art-thérapeute/ Permis de l’Ordre des Psychologues # 60103-12
- Sébastien Simard, TS, MSS, Psychothérapeute Membre de l'Ordre des Travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux. Permis de psychothérapie de l'Ordre des psychologues du Québec