Les phobies
Une phobie est une peur déraisonnée d’un objet précis ou d’une situation particulière. L’objet de la phobie ne présente pas un danger réel objectif qui justifie l’intensité de la peur ressentie. Bien que la personne reconnaisse la nature illogique de sa crainte, elle a l’impression que la peur est plus forte qu’elle.
Les phobies simples les plus fréquentes sont celles des animaux (surtout des chiens, des souris, des insectes et des reptiles), des avions, du sang, des injections, du dentiste, des orages, de l’eau, etc. Selon certains, il en existe un nombre infini puisque tout stimulus peut devenir phobogène.
La personne atteinte de phobie évite le stimulus qu’elle craint. Si elle est obligée d’y faire face, elle appréhende la situation avec beaucoup d’anxiété. Certaines personnes développent des rituels, des formes d’évitement mental ou possèdent des objets « sécurisants » pour les aider à faire face à leur phobie.
La seule pensée du stimulus craint déclenche une forte réaction d’anxiété caractérisée par des pensées catastrophiques et de nombreux symptômes physiologiques comme l’augmentation du rythme cardiaque, des sueurs, des tremblements, de la tension musculaire, etc.
L'origine d’une phobie peut être plus ou moins claire. Dans plusieurs cas, la phobie est apparue pendant l’enfance. Parfois, la personne développe une phobie suite à un événement traumatisant où elle a associé un danger à un stimulus neutre au départ. Il arrive également que la personne entretienne des idées erronées face au danger représenté par un objet.
Dépendamment des situations, les peurs phobiques ont des conséquences plus ou moins grandes dans la vie de la personne. Quelqu’un qui a une phobie des serpents par exemple, a moins de limitations au Québec que dans les régions tropicales.
C’est d’ailleurs souvent l’ampleur des conséquences de la phobie dans sa vie qui décide une personne à consulter.
Une phobie peut être très limitante lorsqu’elle empêche une personne de sortir librement de chez elle ou que la personne se sent continuellement anxieuse et sur ses gardes dès qu’elle est à l’extérieur.
Une phobie peut avoir des répercussions directes et indirectes sur la vie sociale, les loisirs, la santé, l’estime de soi, etc.
Plusieurs traitements en psychothérapie ont fait leurs preuves dans le traitement de la phobie. Il n’existe aucune raison valable de s’empêcher de consulter. Plusieurs psychologues utilisent la thérapie d’approche cognitive- comportementale, par exemple, laquelle a une efficacité démontrée pour diminuer l’anxiété de façon significative et, souvent, enrayer la phobie. Il s’agit d’une approche relativement simple et rapide qui cible directement la réaction anxieuse et apporte des améliorations en peu de temps. La satisfaction est élevée. Plusieurs personnes qui ont consulté pour une phobie n’ont qu’un regret: ne pas l’avoir fait avant!!!
Liste des professionnels traitant cette problématique:
(13 professionels)
Psychologues
- Frédérique Beaudoin-Dion, Psychologue, D.Psy.
- Vanessa Cediel, Licence en psychologie/D.Ps (en cours), psychologue membre de l'OPQ
- Ivan Rodrigo Gonzalez Loyola, Psychologue
- Carine Hindié, M. Ps Psychologue
- Jean-Sébastien Hogue, Psy.D./Psychologue
- Jérôme Lapalme, psychologue
- Julie Normand, Ph.D. Psychologue
- Anne Rivest, M. Ps.
- Mariano Ruiz, Psychologue, Psychanalyste
- Florence Yvon, Psychologue, Ph.D
- Martine Zajac, M. Ps Psychologue- pédopsychologue
Psychothérapeutes
- Monique Doré, M.S.S. Travailleuse sociale, Thérapeute Conjugale et Familiale/Psychothérapeute, Membre de l'Ordre des Travailleurs Sociaux et des Thérapeutes Conjugaux et Familiaux du Québec (OTSTCFQ) Permis de l'Ordre des psychologues du Québec:numéro:60007-12
- Sébastien Simard, TS, MSS, Psychothérapeute Membre de l'Ordre des Travailleurs sociaux et thérapeutes conjugaux et familiaux. Permis de psychothérapie de l'Ordre des psychologues du Québec