Comment surmonter un handicap physique ?

Un handicap physique peut apparaître à la naissance ou survenir à la suite d'une maladie ou d'un accident.  Quelle qu’en soit l’origine, les personnes atteintes d'un tel handicap doivent nécessairement composer avec le sentiment d'être différentes des autres.   Dans notre société où des valeurs d’hypernormalité  prédominent dans plusieurs cercles, le regard posé sur les personnes handicapées est souvent teinté de distances et d’ambigüités.  Les cultes de la jeunesse, de la performance, de la force et de la beauté physique, qui prévalent dans plusieurs cercles, entrainent l’indifférence envers ceux qui ne correspondent pas à ces critères étroits, à fortiori les personnes montrant un handicap physique.  Du fait que l’estime de soi est tributaire du regard de l’autre lorsqu’on est enfant, certaines personnes handicapées porteront en elles des blessures d’enfances ou ces expériences pénibles d’avoir été marginalisées au long de leur histoire.

Lorsqu’un handicap survient brutalement, à la suite d’une maladie ou d’un accident, le choc est souvent difficile à digérer.   Réaction normale de stress, la personne peut devenir désorientée, déprimée ou très anxieuse, ayant perdu ses repères habituels.  Comment fonctionner avec moins de capacités ?  Comment gérer une image corporelle différente ? Comment faire face  à ses responsabilités ? La personne doit parfois aller en arrêt de travail.  Elle doit nécessairement envisager une période  d'adaptation à sa nouvelle condition.   Sa situation peut se compliquer si une douleur chronique se développe à la suite de la maladie ou de l’accident.   Des émotions de colère, de révolte surviennent durant ces moments difficiles.  Face à des pertes importantes, face au deuil nécessaire de la vie antérieure, le sentiment d’injustice est fréquent : « Pourquoi moi ?» se demandera la personne. Certains individus resteront aux prises avec frustration énorme, tandis que d’autres pourront entrer plus facilement dans un processus de résilience face aux pertes subies.

Un des mythes courants aujourd’hui est que les personnes handicapées sont nécessairement malheureuses, affligées… et qu’elles doivent nécessairement le rester!   Si le mythe s’avère parfois pour certains individus, il peut être encourageant de savoir que l'expérience d'une majorité de personnes handicapées va à l’encontre de cette vision négative.  Ceci est entériné par des études faites par des psychologues qui constatent qu'à la suite d'un handicap, le malheur ou le bonheur ressenti restent plutôt une question de tempérament : les personnes déjà malheureuses ont tendance à être encore plus malheureuses, tandis que celles possédant déjà une humeur joyeuse, après une période d'ajustement nécessaire, continuent à mener une vie heureuse.  Conséquemment, un accident ou une maladie entraînant des limitations fonctionnelles peut susciter un cheminement personnel positif qui amène certaines personnes à revoir leur attitude face à elles-mêmes et face à la vie…

Que ce soit pour assimiler le choc initial, trouver des stratégies pour s’adapter aux pertes, vouloir résorber des émotions de peur, de frustration ou de tristesse, ou simplement pour favoriser la meilleure résilience possible, certaines personnes iront consulter un psychologue ou un psychothérapeute.  Dans le cas d’une maladie chronique ou dégénérative, un support psychologique sera souvent indiqué, dans l’esprit d’aider la personne à surmonter ces épreuves et à redonner un sens à la vie.   Certains psychologues et psychothérapeutes œuvrant à notre clinique ont cette expérience d’accompagnement et de soutien face à un handicap, à la maladie, ou aux problèmes d’estime de soi pouvant découler de ceux-ci.  Si vous en sentez le besoin, ils sont à votre disposition.

Liste des professionnels traitant cette problématique:
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