Avortement
Au sens médical l’avortement signifie une interruption volontaire de grossesse et au sens figuré, le mot indique qu’une entreprise a échouée. Dans les deux cas, la personne en ressent les effets en elle-même. Nous parlerons, ici, de l’avortement comme dans la première définition.
Perdre un enfant avant terme, de façon décidée ou non décidée, a des effets sur la mère. Des effets peuvent également se peuvent également se manifester de la part du père ou de l’entourage. Quels sont ces effets ? Comment y faire face à ces effets s’il y en a?
Dans le cas où il y a avortement sans une décision consciente, la mère fait face, souvent, à un sentiment de tristesse, de perte, de vide, d’injustice, d’échec, de dévalorisation, etc. Ce petit non né, non nommé qui est « tout ce que l’on en pense » a déjà une existence à part entière. Pour la mère, cet événement peut être une attaque à son estime d’elle-même, à sa valeur féminine et il peut s’en suivre un moment de dépression, plus ou moins important, devant l’incontournable deuil à faire de cet enfant.
Dans le cas où la décision de l’interruption de grossesse est prise par la mère, les études démontrent que les difficultés se font sentir le plus souvent avant le moment de l’avortement. Les études ajoutent que la réaction post-avortement est souvent liée à l’état psychologique antérieur de la mère, par exemple, une mère plutôt dépressive aura tendance à une réponse dépressive suite à l’avortement. Bien entendu, les effets sur la mère sont également liés à sa culture d’origine. Certaines cultures proposent le droit à l’avortement pour les femmes alors que pour d’autres, il s’agit d’un acte répréhensible. Dans la clinique, on observe parfois malgré le choix de la mère et l’effet de soulagement des premiers temps, des effets, dans l’après-coup, un peu similaires à ceux décrits au premier cas, c’est- à-dire, des sentiments de perte, de vide, d’échec, de dévalorisation, etc… qui peuvent se manifester bien plus tard dans la vie de la personne.
Dans un cas comme dans l’autre, l’interruption de grossesse laisse, fréquemment, des marques dans la vie de la femme. Plusieurs personnes consultent en psychothérapie devant l’éventualité d’un avortement ou suite à un avortement, dans le but de mettre en lumière la profondeur de leurs affects ou de s’accorder intérieurement avec cette interruption du projet d’un enfant.
Liste des professionnels traitant cette problématique:
(13 professionels)
Psychologues
- Aurélie Butzig, Master 2 - Psychologie clinique, psychothérapie et psychopathologie
- Nicole Cartier, Ph. D. Psychologue
- Vanessa Cediel, Licence en psychologie/D.Ps (en cours), psychologue membre de l'OPQ
- Chantal Gagné, M. Ps. Psychologue
- Ivan Rodrigo Gonzalez Loyola, Psychologue
- Larian Hernandez, Psychologue Clinicienne
- Carine Hindié, M. Ps Psychologue
- Sophie Lennon, Psychologue clinicienne - courriel : sophie.lennonpsy@yahoo.com / cell : 438- 506 2890
- Julie Normand, Ph.D. Psychologue
- Anne Rivest, M. Ps.
- Florence Yvon, Psychologue, Ph.D
Psychothérapeutes
- Monique Doré, M.S.S. Travailleuse sociale, Thérapeute Conjugale et Familiale/Psychothérapeute, Membre de l'Ordre des Travailleurs Sociaux et des Thérapeutes Conjugaux et Familiaux du Québec (OTSTCFQ) Permis de l'Ordre des psychologues du Québec:numéro:60007-12
- Vera Heller, Ph.D. Thérapies expressives/ Travailleuse sociale, psychothérapeute/ Art-thérapeute/ Permis de l’Ordre des Psychologues # 60103-12